Bosnie-Herzégovine et Croatie : notes de voyage

Zadar-Rijeka

Rijeka (12 août) : où l'on gravit un chemin de croix, par nécessité plus que par foi.

Arrivée à 5h30 à Rijeka. On est un peu dans le coltard, après une nuit incomplète et pas très confortable dans le bus. On va la finir dans un parc. Lever vers 8h30-9h, direction les horaires de ferries vers l'île de Cres (qui se prononce « Tsress », répétez-le dix fois : un jeu Nathan, un jeu intelligent). Petit déjeuner dans un café, lecture pour Caroline et rattrapage pour moi (je n'avais pas écrit depuis lundi, mauvais garçon). L'après-midi, rapide traversée de Rijeka : c'est un port, ce n'est pas spécialement joli. Direction le quartier de Trsat, où il y a un parc, d'après le plan de la ville. On passe effectivement l'après-midi dans un parc attenant à une église.

Statue de Jean-Paul II à Trsat

« - Jean-Paul, désolé, mais j'dois fermer. Faut rentrer chez toi, maintenant.

- Michel, déconne pas et r'habille le p'tit, y a marée basse. »

Le soir arrive, et on se dit qu'on ferait bien de trouver un coin pour dormir. Le parc va très probablement fermer, et on ferait mieux de chercher à planter notre tente dans un jardin du quartier. On fait donc le tour dudit quartier, et on s'arrête à deux ou trois maisons. On nous explique qu'il y a un camping, de l'autre côté de la ville. Euh oui, mais non, ce n'est pas vraiment ce qu'on recherche. Notre dernière tentative est infructueuse, mais l'homme nous dit qu'on peut très bien dormir dans les bois, à côté du parc. On y va, et on passe par le parc. Sauf qu'un mur le sépare des bois, et on a malencontreusement oublié notre matériel d'escalade. Du coup, on se dit qu'on va dormir dans le parc.

Le parc est en pente, il y a un chemin de croix jusqu'à un promontoir qui offre une belle vue sur la côte et les îles. On plante la tente, sous la croix. Plus loin, ce n'est pas possible : il y a plein de ronces…

Une vue sur Rijeka, depuis Trsat.
Une vue sur Rijeka, depuis Trsat.