Trogir - Marina - Šibenik - Zadar

En fait, pour Caroline, la nuit n'a pas été terrible. Une bonne réaction allergique, avec des plaques et des boutons à peu près partout. Le matin, visite rapide de la vieille ville de Trogir, après un passage obligé à la pharmacie. On y apprend à dire anti-histaminiques en serbo-croate, comme quoi, ça peut servir… Puis direction Zadar, en stop, parce que ça marche bien le stop, non ? Une famille anglaise d'origine croate (ou croate habitant à Londres, j'ai oublié) nous embarque. Caroline prend des nouvelles du quartier où elle a habité pendant son stage (« So, what's new in Islington? »). Ils nous déposent au village de Marina (j'ai la chanson dans la tête maintenant, c'est malin).

Re-stop, parce que ça marche bien le stop, non ? Ben là, quand même, un peu moins bien. Presqu'une heure sous le soleil, à attendre notre sauveur, un Autrichien, en l'occurrence, une bonne quarantaine d'années, passionné de planche à voile. Il parle mieux anglais que nous allemand, alors on discute en anglais. Il nous dépose quelques kilomètres avant Šibenik, où il a loué un appartement.

On marche un peu jusqu'à un arrêt de bus, où l'on fait du stop. On est optimiste, ça nous perdra. Ici, un peu plus d'une heure et demie d'attente sous le soleil sans qu'une voiture nous prenne, jusqu'à ce qu'on se décide à prendre le bus vers Šibenik. De Šibenik, on se dit qu'on va aller jusqu'à Zadar et tenter de prendre un bus de nuit vers Rijeka, « comme ça, ce sera fait ». À Zadar, on prend donc nos billets de bus : 150 Ku chacun, ça fait mal. On est fatigués, on marche un peu dans la vieille ville (oui, encore une), on s'engueule. On finit par se poser dans une pizzeria. Ah, un bon restaurant, « ça vous r'met l'facteur su'l'vélo, fi d'garce ! », comme on dit par chez moi.

Puis retour à la gare routière (autobusni kolodvor, si ça vous intéresse), toilette du soir, puis départ en car à 1h05.